Les masques tombent dans le domaine médical suite à une longue étude menée par un cabinet indépendant nommé par l’ordre des médecins sur ces prétendus généralistes dont les ordonnances sont illisibles.
Depuis quelques mois, de faux patients multiplient les rendez-vous médicaux auprès des généralistes de toutes les régions de France. Ces faux patients, atteints de réels symptômes pour certains, et n’ayant aucune maladie pour les autres, consultent aléatoirement des professionnels de santé et le constat est affligeant : sur les 56% de généralistes ayant une écriture illisible, les trois quarts prescrivent du Doliprane quels que soit la situation du patient. Le reste de l’ordonnance n’étant que tromperie et tentative de dissimuler la criante incompétence.
Dans le lot de patients factices, certains avaient de lourdes maladies incurables, et le constat est tout aussi affligeant : le patient atteint d’une pathologie chronique se voit prescrire un sirop pour la gorge et deux Spasfon matin, midi et soir.
Interrogé par nos journalistes, l’un des médecins incriminé par l’étude tente de s’expliquer : « il ne s’agit que un état grippal… j’ai prescrit du Doliprane, comme toujours, et après j’écris des mots au hasard en espérant que le pharmacien trouve un médicament à donner. ».
Quant au ministère de la santé, la réaction a été plutôt mesurée : « nous étions plus ou moins au courant de cet exercice illégal de la médecine… mais les déserts médicaux, l’absence de médecins, le manque de personnel des hôpitaux… Il vaut mieux des prescriptions aléatoires que rien du tout ».
À méditer.