La nouvelle est tombée ce matin, Emmanuel Macron vient de déclarer lors d’une conférence de presse qu’il envisage sérieusement de diriger la France depuis la station spatiale internationale en cas de majorité absolue du Rassemblement National aux élections législatives.
Courage, fuyons.
Alors que les projections ne donnent pas l’impression qu’une bonne nouvelle se profile lors des élections législatives de ce dimanche, le président de la république commence à prendre ses dispositions. Afin d’éviter notamment de croiser trop souvent l’opposition dans le cadre d’un gouvernement de cohabitation, le chef de l’État prévoit de diriger son pays depuis l’espace.
« Afin d’éviter les conflits et critiques suite à ma connerie monumentale d’avoir dissous l’assemblée nationale, je préfère partir dans la dignité ». Suite à cette phrase, l’audience marque un temps d’arrêt : tout le monde imagine alors une démission d’Emmanuel Macron. « Si le Rassemblement National obtient une majorité absolue, je partirais dans la nuit en direction de la station spatiale internationale pour gouverner la France. »
Sur les modalités, le président semble bien préparé : « Une fusée Arianne sera garée en double file devant l’Élysée, prête à partir à 20h précise selon les résultats. » précise le chef d’État, « Les conseils des ministres et les entretiens internationaux seront organisés sur Zoom, la connexion internet est très bonne dans l’espace ».
L’opposition ne tarde pas à tourner en ridicule le président. Jordan Bardella écrit sur X : « Si la connexion est très bonne, on fera un 1vs1 sur Call Of pour décider des lois à adopter ! ». Puis Jean-Luc Mélenchon, sur le même réseau social : « Mettons mon hologramme au poste de premier ministre et nous serons le gouvernement 3.0 ». Et enfin Aya Nakamura qui dit « Y’a pas moyen Djadja, Porsche Cayenne pas Renault Espace t’as dead ça », même si nous émettons de légers doutes quant à la signification de ses propos.
Affaire à suivre dès dimanche.