L’annonce est tombée en début d’après midi : Gabriel Attal a annoncé, lors d’une conférence de presse à Matignon, que l’âge de départ à la retraite allait être porté à 86 ans afin de rembourser la dette colossale générée par la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
La magnifique cérémonie d’ouverture des JO a coûté une blinde. Entre les bateaux, les décors, les artistes et les costumes, mais aussi avec les infrastructures, la sécurité, la logistique hors normes du fait que la cérémonie soit réalisée pour la première fois en dehors d’un stade, la cérémonie d’ouverture à coûté pas moins de 2,4 milliards d’euros. Un sacré pourcentage des 11 milliards d’euros totaux dépenses pour l’ensemble de la compétition.
Dépenser, c’est facile, mais qui va payer ?
Bien que les revenus des Jeux Olympiques pour le pays soient bien réels, entre tourisme, droits TV, spots publicitaires ou encore sponsoring, ces derniers ne suffisent pas à rembourser la totalité des dépenses.
Gabriel Attal a apporté des éléments de réponse à cette question puisqu’il a déclaré aujourd’hui : « Afin de rembourser le prix de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, nous passons par décret l’allongement des annuités travaillées pour un départ à la retraite à taux plein à 68. Autrement dit, le travailleur moyen pourra bénéficier d’une retraite complète à 86 ans. ».
Interrogé sur la pertinence d’une telle réforme, Attal se défend : « Bien sûr que c’était une cérémonie incroyable ! Les français ont passés une soirée extraordinaire, cela vaut bien 22 années supplémentaires de travail ! ».
Peut-être aurait-il était judicieux de consulter les français avant, qui auraient peut être préféré un sketch plagié par Gad Elmaleh à 2 balles.