La sanction vient de tomber pour ce CRS qui, lors des manifestations du 1er Mai à Paris, avait désobéit à sa hiérarchie en refusant de matraquer des manifestants pacifistes, et elle est conséquente.
Mis à pied dans la foulée de son service du premier jour férié de mai, notre CRS se fait aujourd’hui licencier pour faute grave, avec comme motif le refus d’accomplir les ordres de sa hiérarchie.
Les différents enregistrements audio disponibles nous permettent de retracer la conversation entre ce CRS et son supérieur : « Putain de hippies de merde, s’exclame d’abord le commandant de la brigade, ils ont rien d’autre à foutre que de manifester un jour férié ces communistes ? ». Des interrogations justifiées, jusqu’ici. « Allez les gars on va couper court à cette connerie, on y va et on matraque au hasard ça va les faire rentrer chez leur daronne ». Pointant alors un groupe de manifestants tout à fait pacifique, qui remontait en marchant les Grands Boulevards.
Suite à ces consignes, notre CRS aurait rétorqué « non mais ça va pas la tête ? », des propos lourds d’insubordination. Son équipe relate finalement que, pour se défouler, son commandant aurait finalement opté pour matraquer son collègue renégat. Bien fait.