La rémunération du PDG de Stellantis, Carlos Tavares a été amplement validée par les actionnaires du groupe, à hauteur de 36,5 millions d’euros.
Cette somme fait beaucoup réagir chez les dirigeants puisqu’elle ne représente que 1722 SMIC annuel (21.003€ brut par an pour un SMIC), ce qui peut paraître dérisoire tant les compétences de Carlos Tavares, principal responsable d’une année extraordinaire au niveau du résultat pour Stellantis, sont élevées.
En effet, depuis son arrivée à la tête de la multinationale, Carlos Tavares enchaîne les succès : conversion réussie vers l’électrique, modification des codes de la marque par plagiat sur les lignes du constructeur allemand Audi, ou encore démocratisation de ses véhicules à destination des marchés professionnels (véhicules de services ou véhicules de fonctions). Et les résultats sont au rendez-vous : hausse du chiffre d’affaires, hausse des résultats, hausse des dividendes et hausse de la satisfaction des actionnaires.
De ce constat simple, il semble opportun, voire nécessaire, de rétribuer l’homme à la hauteur de ses capacités et de ses compétences. Mais la réalité est différente : les actionnaires, toujours à penser à eux avant les autres, ne votent qu’une rémunération de 36,5 millions à son gérant, ce qui peut prêter à sourire tant son engagement est fort.
Dans le monde des grands patrons, les réactions sont nombreuses : « Comment voulez-vous que nous ayons envie de nous investir pour si peu ? » commente un PDG d’une multinationale américaine. « Vous souhaitez que nous formions l’élite pour nous succéder mais les salaires ne sont plus à la hauteur. Le métier n’attire plus. » poursuit-il.
Un autre grand patron explique que « Si vous voulez nous faire croire que Carlos Tavares ne vaut que 1 720 SMICARDS, vous êtes loin du compte. Il en vaut au moins le double ! ». « Essayez de mettre 2000 personnes qui ne sont rien à la tête du groupe, vous verrez ! » insiste-t-il.
Une cagnotte Leetchi a été lancée à l’attention de Carlos Tavares par plusieurs organisations lucratives afin de compenser son faible salaire.