Histoire étonnante qu’est celle de notre couple de jeunes retraités, Paul et Odette, respectivement 64 et 62 ans, qui vivent toujours avec leur enfant, Tristan, 34 ans à ce jour. En effet, ayant opté pour le cododo à la naissance de Tristan, notre couple ne s’attendait à devoir encore partager leur lit plus de 30 années plus tard.
En 1990, Odette donne naissance à Tristan, le premier enfant de la famille, et aussi le dernier puisqu’il restera fils unique. Ayant entendu parler des bienfaits du cododo - principe qui consiste à faire dormir le nouveau né dans le même lit que ses parents pour ses premiers mois - Paul et Odette décident d’opter pour cette pratique avec Tristan.
À peine rentrés de la maternité, notre couple s’organise pour faire une place supplémentaire dans le lit conjugal au bébé. Les premières nuits sont dures, mais le couple s’attache finalement à la présence de Tristan au milieu d’eux, au point de ne plus vraiment réussir à s’en séparer.
« D’abord, nous voulions le garder que quelques mois, ces deux ou trois premiers mois, avec nous dans notre lit » s’explique Odette « mais nous n’avons pas pu nous résilier à le laisser partir et quitter notre lit ».
« Nous nous sommes alors jurés de ne pas dépasser les 6 mois de Tristan » ajoute Paul. « Afin de ne pas nuire à son développement et à notre vite intime » ajoute-t-il.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu, arrivé aux 6 mois de Tristan, Paul et Odette ne parviennent pas à le laisser prendre son indépendance nuptiale. Ils décident de repousser d’un mois, puis de deux, puis de trois… jusqu’à aujourd’hui, 34 ans plus tard.
Interrogé à son tour, Tristan nous évoque son quotidien : « Je n’en peux plus de dormir avec mes parents dans ce putain de lit 2 places de merde, mais ils ne me laissent pas dormir ailleurs. J’ai bien essayé d’atterrir sur le canapé une nuit, mais le lendemain le canapé était en feu dans le jardin… pitié aidez-moi. » nous raconte le jeune homme. « En plus ma mère a toujours les pieds froids, un calvaire ».
Quant à Paul et Odette, ils ne semblent pas être inquiets de la situation et estiment que cette situation peut "facilement durer 34 années de plus".