La magie de la vente de produits d’occasion a ses limites. Lorsque les coûts logistiques dépassent le prix de vente, vous vendez à perte, et c’est ce qui est arrivé à Chloé, 22 ans.
Chloé met en vente un débardeur de la marque Primark sur Vinted à 50 centimes. D’occasion, ce débardeur qui avait coûté 2,5€ neuf chez le hard discounter, « ne valait pas davantage » estime-t-elle. Deux jours plus tard, un acheteur lui réserve son produit.
Malgré une tentative de négociation du fin limier en faisant une offre à 48 centimes, Chloé aura le dernier mot. Maintenant, Chloé doit envoyer l’article a l’acheteur.
Et c’est là que le coût logistique démarre : - Chloé a dû emballer son débardeur pour l’envoyer : coût du scotch : 0,07€ (0,7% du rouleau de scotch à 10€)
- Chloé a dû rouler jusqu’à la poste la plus proche pour déposer son colis : 6,7 km, aller retour, soit 13,4 kilomètres. Sa voiture consommant, en agglomération, 8,2L/100 de SP98, avec un livre de ce carburant à 1,86€, nous obtenons un coût de 2,04€ le trajet.
- Chloé a consommé de l’électricité pour poster son annonce et négocier avec l’acheteur, nous vous passerons les calculs, mais cela représente 0,02 centimes.
- L’usure de la voiture pour le trajet : 0,03 centimes.
- Et 12 centimes de frais annexes divers allant des répercussions des émissions de CO2 générés par le trajet et l’envoi, à l’impact psychologique d’une négociation ardue pour 2 centimes qui mènera, à terme, à une séance chez le psychologue.
Soit un coût total de 2,28€. Une belle opération !