Voilà toute l’importance de toujours développer ses idées et ses propos pour éviter ce genre de situations d’incompréhension regrettables. Une patiente d’une psychologue parisienne, à laquelle cette dernière avait conseillé de faire des lettres aux personnes qu’elle déteste avant de les brûler, ne sait plus quoi faire des lettres.
Clotilde est une personne fragile psychologiquement. Depuis longtemps, elle souffre d’hyper sensibilité, et a tendance à ne pas pouvoir contrôler ses émotions. Cependant, assez lucide pour s’en rendre compte, Clotilde consulte depuis peu une psychologue pour essayer de s’améliorer et de se rendre la vie meilleure.
L’un des aspects des troubles de Clotilde relève de son incapacité à concevoir que ses proches et ses amis puissent avoir une vie sans elle. Jalousie compulsive, hyper émotivité, besoin de possession démesuré sur les personnes qui l’entourent, Clotilde a la haine facile contre ses proches, amis ou famille.
« Je me souviens en sixième, j’étais en classe. Ma meilleure amie, Léa, prête ses ciseaux à Marion. J’ai vécu ça comme une trahison ultime, du grand n’importe quoi. D’où elle prête ses ciseaux à une autre meuf cette garce ? » nous confie Clotilde, un poil énervée.
Face à cette situation, sa psychologue lui conseille rapidement des solutions pour évacuer sa haine, comme par exemple de « rédiger des lettres aux personnes qu’elle déteste puis de les brûler ». Sauf que, cette phrase provoque un imbroglio sans précédent. Clotilde comprend qu’elle doit brûler ces personnes, pas les lettres.
Quelques jours après ce conseil, Clotilde retourne en thérapie et demande à sa psychologue ce qu’elle doit faire des lettres après avoir brûlé les personnes qu’elle déteste. La psychologue se décompose en réalisant. Sa patiente est une psychopathe.