Scandale sur les aires d’autoroutes de France : près d’une borne de recharge de véhicules électriques sur deux serait alimentée par des groupes électrogènes fonctionnant à l’essence.
La supercherie a assez durée, lors de contrôles aléatoires réalisés par Vinci Autoroutes, le constat est alarmant : faute de pouvoir obtenir les débits nécessaires en réseau électrique pour alimenter toutes les bornes de recharges, les aires d’autoroutes optent pour une alimentation de ces bornes via des générateurs fonctionnant à l’énergie fossile.
Sur les 557 aires d’autoroutes contrôlées, 62% d’entre elles ont au minimum une borne de recharge alimentée par un groupe électrogène et 37% de ces premières n’ont carrément aucune borne à disposition réellement branchée au réseau électrique.
Pour rappel, la pollution d’un groupe électrogène est 2,5 fois supérieure à celle d’un moteur essence classique et 1,8 fois supérieure à celle d’un moteur diesel. Une catastrophe écologique si nous cumulons la recharge du véhicule électrique avec son empreinte carbone à la production déjà supérieure à celle d’un véhicule thermique.
Cependant, les voitures électriques se multipliant et le réseau de recharge devant se maintenir pour offrir des possibilités de charger à tous et partout, les aires n’écoperont que d’un rappel à l’ordre et d’une obligation de se conformer à la législation sur les 5 prochaines années.