Quel culot ces livreurs. Nous avons déjà tous eu l’occasion d’expérimenter l’attente d’un livreur entre 7 heures et 21 heures un mardi, sans jamais l’ombre du professionnel du dépôt de colis et avec un avis d’absence dans le suivi de l’envoi en fin de journée.
Nous avons mené l’enquête : la rédaction s’est faite livrer un paquet de produits à domicile, tous avec obligation de remise en main propre. Le constat est simple, sur 30 colis, 12 n’ont pas été réceptionné malgré la présence des personnes à leur domicile.
Désireux d’en savoir davantage, nous avons contacté les livreurs, un seul a répondu à notre appel : « J’ai sonné 3 fois ! » nous dit-il avec un aplomb déconcertant. « Personne ne m’a ouvert, je n’allais pas rester 15 minutes devant chez vous ».
Nous lui rétorquons alors que nous avons passé la journée avec une caméra devant notre sonnette dans le cadre d’une enquête. Et le discours évolue lorsque que nous lui promettons l’anonymat : « C’est vrai, je ne passe nul part, mais vous comprendrez que je gagne 6 heures par jour à aller directement au dépôt des colis à 17h que de passer de porte en porte toute la journée » nous avoue-t-il « J’ai des journées libres, j’ai juste à mettre le camion devant chez moi et je peux jouer à La Poste simulator toute la journée [un jeu de simulation où vous incarnez un facteur qui doit finir sa tournée au plus vite, NDLR] ».
Merci pour cette honnêteté Fabrice Blancar du groupe DPD, on espère que tu te feras licencié pour faute grave.