Vous avez sûrement vu l’information passer : des cartes interactives utilisant un algorithme pour dénicher les bons coins à champignons sont commercialisés depuis peu. Cet algorithme, basé sur plusieurs éléments dont la topographie des lieux et leur humidité, promet de calculer les endroits les plus propices à la cueillette.
Mais comme tout programme informatique, des bugs peuvent survenir. Et c’est ce qu’il s’est produit pour un groupe de parisiens partis 10 jours à la campagne pour échapper aux nuisances sonores de la capitale.
Au second jour de leur escapade, les promeneurs décident de partir à la recherche de champignons. Puisqu’ils n’y connaissent pas un caillou, en bon citadins de leur mort qu’ils sont, ils décident d’utiliser l’algorithme et les cartes interactives misent au point par l’ingénieur. Ils achètent donc la carte interactive de la région dans laquelle ils vadrouillent.
La carte semble fonctionner, les calculs sont en cours, et plusieurs zones à visiter de dégagent, dont la plus proche qui les envoi directement au 22 Rue Bichet, à 500 mètres de leur logement de vacances. Ni une, ni deux, nos amis s’affairent et partent en direction du logement. Arrivé sur place, malgré l’étonnement de tomber une maison, ils suivent la carte et se dirigent vers la chambre quand ils tombent nez à nez avec Murielle, 76 ans, pieds nus.
« C’est là que nous avons compris, explique un des parisiens, nous avions la carte interactive qui clignotait rouge vif avec une alarme pour signaler la présence des champignons ! Et en regardant les pieds de cette dame, il faut avouer que l’application fonctionne super bien : verrues, mycoses, … une vraie champignonnière ambulante ! ».
Bien que cette défaillance tende plutôt à vérifier le bon fonctionnement de l’algorithme, reste tout de même quelques ajustements à effectuer. À l’instar de Pokémon GO qui envoyait les enfants attraper des Pokémon dans des jardins privés, il faudra que les champignons ne soient affichés que dans des lieux publics.