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Le gouvernement autorise les travailleurs à lancer des regards désapprobateurs aux personnes sans emploi.

Comme à Hong Kong avec les fumeurs, le gouvernement cherche à marginaliser les chômeurs.
24 avril 2024 par
Le gouvernement autorise les travailleurs à lancer des regards désapprobateurs aux personnes sans emploi.
France Infox

À l’instar de Hong Kong, où les habitants sont invités par le gouvernement à jeter des regards noirs au fumeurs, le gouvernement Attal autorise les personnes ayant un emploi à lancer des regards désapprobateurs aux personnes sans emploi. 

La réforme de France Travail, la réduction des périodes d’indemnisation des chômeurs, et maintenant le droit de mal regarder les personnes en recherche d’emploi : le gouvernement ne manque pas d’idées pour retrouver le plein emploi, un des objectifs majeurs des deux mandats d’Emmanuel Macron. Le conseil d’État est formel : les pressions sociales sont les plus importantes pressions que l’individu puisse subir. Lorsque les pressions financières, juridiques ou administratives ne suffisent plus, il faut recourir à d’autres méthodes plus imaginatives, comme celle que vient de nous pondre le gouvernement.

Dans le détail, le texte stipule : « Toute personne titulaire d’un emploi, à temps plein ou à temps partiel, ou toute personne étant à son compte sans condition de statut [entrepreneur individuel, SASU, …, ndlr], est désormais en droit d’exprimer son désaccord avec les personnes qui n’entrent pas dans les catégories citées ci-dessus par le regard, l’attitude non verbale ou l’expression faciale. » 

Dans la foulée, afin que toutes les personnes sans emploi puissent être identifiées avec certitude, le gouvernement annonce la mise en place d’un badge au sigle « FT » pour France Travail à porter en extérieur par toute personne au chômage. Un badge qui ne va pas sans rappeler les périodes les plus sombres de l’Allemagne. 

Interrogé par nos équipes, le ministère du travail estime que « tous les moyens doivent être utilisés pour permettre un retour au plein emploi. Coûte que coûte. ». Sur les questions sur les coûts psychologiques d’une telle mesure le gouvernement rassure : « une personne sans emploi qui se donne la mort n’est plus une personne sans emploi. Cela reste favorable aux statistiques ». 

Des propos enthousiastes pour l’avenir.

Le gouvernement autorise les travailleurs à lancer des regards désapprobateurs aux personnes sans emploi.
France Infox 24 avril 2024
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