Dans le communiqué publié par le premier ministre, Michel Barnier, sur les mesures prises pour réduire le déficit public de la France, une ne passe pas inaperçue. En effet, Michel Barnier oblige les professionnels de la coiffure à proposer des coupes budgétaires aux clients les plus riches.
Réduire la dette de la France, voilà le défi numéro un de notre nouveau premier ministre, Michel Barnier. Depuis sa nomination, toutes ses sorties médiatiques ont été axées sur ce point, il est impératif de réduire le déficit. Dans un communiqué publié par le gouvernement, les grands changements concernent essentiellement une hausse des impôts pour les entreprises les plus riches et pour les foyers les plus aisés. Mais certains axes choisis en complément posent questions.
En effet, si le principe de la taxation exceptionnelle pour une ou deux années des entreprises réalisant plus d’un milliard d’euros par an et pour les personnes gagnants plus de 500.000€ par an semble assez simple, d’autres mesures restent floues et paraissent difficilement réalisables.
Si nous regardons parmi les « axes complémentaires » du communiqué, après les deux axes principaux que sont les impôts exceptionnels cités ci-dessus et la réduction des dépenses publiques, nous retrouvons notamment : « Tous les professionnels de la coiffure devront désormais proposer une coupe budgétaire à leurs clients les plus aisés. Le gouvernement entend par aisé tout contribuable possédant des éléments facilement identifiables par le coiffeur, comme une voiture d’une valeur supérieure à 50.000€ ou une montre d’une valeur supérieure à 2.500€, TTC. »
Dans le monde de la coiffure, on se tire les cheveux face à de telles mesures : au delà de la coupe budgétaire - que chaque coiffeur maîtrise en fin de CAP coiffure - et des éléments choisis par le gouvernement pour identifier la richesse du client, c’est bien la mention « TTC » qui pose problème. Quel taux de TVA sur les véhicules neufs ? Sur les véhicules d’occasion ? Sur les bijoux ? Un vrai casse tête. En plus, les coiffeurs s’indignent « nous sommes des professionnels, nous, la TVA on la reverse à l’état ou on la déduit, nous parlons toujours hors taxe ! ».
Un vrai scandale.
Un autre axe du communiqué mentionne aux professionnels de la bougie de « générer des économies de bout de chandelle », mais cela fera peut-être l’objet d’un autre article.