Les révélations s’enchaînent pour Perrier au cœur de la tourmente : après les traces de matières fécales retrouvées dans ses bouteilles, les fines bulles se révèlent finalement être des gaz des employés de la firme.
Lors d’une conférence de presse, le porte parole de la marque emblématique des boissons gazeuses, s’exprime « Nous avions une eau plate à l’origine, mais elle arrivait toujours en bouteille en eau gazeuse. Face au succès, nous n’avons pas souhaité chercher l’origine de ces bulles, mais avec les découvertes de matières fécales dans nos produits, nous avons fait le rapprochement. »
En effet, au cours de la chaîne de production, les employés, à tour de rôle, se soulagent au dessus de la cuve de stockage. Les pets émis par les salariés fusionnent avec l’eau plate pour créer une eau finement gazeuse. Recette à succès, jusqu’au pet foireux de Michel, à 6 mois de la retraite.
« Ce jour là, à la cantine, c’était flageolet, se souvient une collègue de Michel, et nous savions que notre ami est facilement ballonné… mais il a quand même été en proutuction. » avant d’ajouter : « Proutuction, c’est le petit nom que nous donnons à l’atelier du gaz… contraction de prout et de production… hahaha ».
Et comme pressenti, le drame se produit : Michel lâche « un peu plus qu’un petit pet… un pet foireux finalement » de son propre aveu. « Si les matières fécales n’avaient pas été décelées, ce serait passé inaperçu, comme celui de 2014, mais pas cette fois-ci » explique-t-il.
Une affaire qui risque de donner des maux d’estomac à la direction du groupe.