Il est officiellement déclaré que l'été 2024 ne fera pas d'apparition cette année. En effet, à cause d'une grève inédite et inattendue, l'été a décidé de prendre des vacances prolongées, laissant les citoyens dans un état de perplexité climatique.
Les revendications de l'été
Selon une source proche des nuages cumulonimbus, les raisons de cette grève sont multiples. "Nous en avons assez de la surchauffe globale et des barbecues à répétition," aurait déclaré un rayon de soleil militant, brandissant une pancarte "Soleil surchargé, grève bien méritée". Les rayons de soleil réclament une baisse de la température globale, une meilleure répartition des jours de plage et des pauses régulières entre les vagues de chaleur.
Réactions mitigées des citoyens
Les habitants ont des avis partagés sur cette disparition saisonnière. Marie Dupont, propriétaire d'un magasin de crème solaire, est en colère : "Mes stocks de crèmes et de chapeaux sont invendus ! C'est une catastrophe économique !" À l'inverse, Jean-Michel Lacoste, un amateur de tricot, se réjouit : "Enfin, je vais pouvoir porter mes pulls en laine sans fondre comme une glace au soleil !"
Les commerçants de glaces en grève de soutien
En solidarité avec l'été, les marchands de glaces ont annoncé une grève de la crème glacée. Les cornets vides deviennent la nouvelle mode et les enfants doivent se contenter de glaçons en bâtonnets, qui, selon certains, "manquent cruellement de saveur".
La météo en roue libre
Avec cette saison en moins, les bulletins météo deviennent imprévisibles. Les météorologues, désemparés, se tournent vers des méthodes alternatives. "Nous avons commencé à utiliser une boule de cristal," avoue Météo-France. "Hier, elle nous a dit qu'il pleuvrait des chats et des chiens. Nous sommes encore en attente de confirmation."
L'automne, l'heureux élu
Face à cette situation sans précédent, l'automne a été promu à une entrée anticipée sur le calendrier. Les feuilles mortes se préparent déjà à tomber en avance, les citrouilles à mûrir prématurément, et les marronniers à déployer leurs bogues bien plus tôt que prévu.
Les habitants se voient donc offrir une prolongation de la saison des soupes et des chocolats chauds. Les fabricants de plaids et de thés se frottent les mains : "C'est notre moment de gloire," déclare Madame Tisane, heureuse propriétaire d'une boutique de thés spécialisés.
Un été de substitution ?
Certaines propositions farfelues émergent pour remplacer l'été absent. Une pétition propose d'installer des lampes UV géantes dans les parcs, tandis que d'autres suggèrent d'organiser des "beach parties" en intérieur, avec des ventilateurs géants pour simuler une brise marine.
En attendant une résolution, une chose est certaine : cet été manqué restera dans les annales, et les futurs bulletins météorologiques devront inclure une clause de non-responsabilité pour tout événement saisonnier imprévu.