Sale affaire pour Kevin, apprenti boulanger, qui, pour son premier jour dans sa boulangerie, a ramené le petit déjeuner à ses collègues en allant chercher des viennoiseries dans une boulangerie concurrente.
Kevin a 16 ans, il est en CAP boulangerie depuis le début de l’année scolaire 2024, et a réussi à trouver une pâtisserie boulangerie où effectuer sa formation. Très heureux, et soucieux de se faire bien voir d’entrée de jeu par ses nouveaux collègues, Kevin décide, dès son premier jour au sein de la boulangerie, d’amener le petit déjeuner en guise de remerciements.
Jusqu’ici, on frôle le sans faute me direz vous, Kevin semble motivé et reconnaissant envers la direction de l’établissement qui va le former pour ces deux prochaines années. Mais le problème, c’est que notre Kevin n’est visiblement pas très futé.
En effet, Kevin, toujours dans l’optique d’apporter le petit déjeuner à ses collègues, part sur une option plus que classique : amener des viennoiseries. Pains au chocolat (ou chocolatines, selon vos orientations personnelles), croissants, et quelques pains au raisins (ou raisintines, si vous êtes vraiment extrémistes), un combo gagnant dans le monde professionnel. Mais là où tout dérape, c’est quand Kevin décide d’aller chercher les viennoiseries dans la boulangerie concurrente de celle où il va faire son apprentissage !
À son arrivée, le patron et les 5 employés du commerce observent Kevin entrer dans la boulangerie avec les sacs de viennoiseries qu’ils identifient instantanément comme ceux de la concurrence. Sous leurs yeux ébahis, Kevin leur tend les victuailles en lançant un « c’est pour vous ! J’ai apporté le petit déjeuner ! ». Les employés se regardent, perplexes, presque incrédules, tandis que le patron devient rouge de colère.
Kevin, réalisant enfin sa connerie en regardant les étalages autour de lui remplis de viennoiseries, tente de se rattraper. Mais trop tard, le mal est fait. Le contrat d’apprentissage sera rompu pour faute grave 10 minutes après son départ.
Pour ne pas gâcher, les employés mangeront tout de même les viennoiseries du concurrent, et ils avoueront unanimement qu’elles étaient bien meilleures que celles qu’ils vendent !