Cette notion est à la mode : « mettre la daronne à l’abri ». Apparue d’abord dans des chansons de rap des personnes issues des quartiers populaires, puis récupérée par plusieurs célébrités, voire par des marques, Winimax en tête, cette expression signifie simplement « gagner assez d’argent pour offrir une vie meilleure à sa mère ».
Seulement, cette expression s’est démocratisée au point de devenir la devise - que ce soit en tant que telle ou en détournements plus ou moins subtiles - de nombreux sites de paris sportifs qui font miroiter la possibilité d’obtenir une stabilité financière suffisante pour offrir une vie meilleure à soi et à ses proches grâce aux gains générés par les paris sportifs.
Le problème, c’est que certains y croient. Comme Titouan, 23 ans, qui s’est inscrit sur Winamax en 2018 pendant la coupe du monde, et qui ne cesse de faire des paris dans l’objectif de mettre sa mère à l’abri. Depuis 6 ans, Titouan mise en moyenne 20€ par semaine, soit un total de 6 240€ (20€ * 52 semaines par an * 6 ans), pour un total de gain de 1 249€ - on vous laisse sortir la calculatrice pour obtenir la perte brute.
Cependant, ce week-end, la chance a tournée, Titouan, sûr de lui, décide de tenter le tout pour le tout en quintuplant sa mise habituelle et en plaçant 100€ sur une côte à 2,5. Miracle, le paris est gagnant ! Voilà notre Titouan propulsé dans la richesse. « Qu’est-ce que je vais faire de tout cet oseille ? » se demande-t-il d’abord, puis il se souvient de son objectif : mettre sa daronne à l’abri.
Après plusieurs schémas et montages financiers envisagés pour faire fructifier ces 250€ qui ne suffisent finalement pas à atteindre une stabilité financière, Titouan misera tout sur une côte à 4 pour tenter les 1.000€, mais ce paris s’avérera perdant.