Le sujet est au goût du jour, le gouvernement envisage sérieusement de revoir sa politique d’attribution des logements sociaux, puisque 8% des bénéficiaires ne seraient plus en droit d’y prétendre.
De ce constat, les services publics génèrent davantage de contrôles, et les surprises s’enchaînent.
Hier, un quinquagénaire vivant dans le département des Hauts de Seine, avouait avec peine que son logement social obtenu à Cannes en 1996 lui servait aujourd’hui de résidence secondaire. Contacté par notre rédaction, Patrick B s’exprime : « J’ai fait une demande de logement social étant jeune, dans le sud, qui a été acceptée. Depuis, ma vie évolue, les affaires se développent, et j’habite une grande maison proche de Paris… mais garder ce logement à Cannes me permet de partir régulièrement en vacances à moindre frais. »
Lorsque que nous lui demandons s’il n’estime pas priver quelqu’un dans le besoin qui pourrait habiter ce logement à sa place, il ajoute « Vous savez, dans la vie il y a des aléas, on ne peut pas toujours penser à tout déclarer ». Avant de conclure « d’ailleurs, si je déclarais tout, nous discuterions dans un parloir à Fleury-Mérogis ».
À méditer.