Finie l’époque où les joueurs se rendaient à la cérémonie sans savoir s’ils allaient remporter le précieux sésame. Depuis quelques années maintenant, le vainqueur du Ballon d’Or est prévenu en amont, afin de pouvoir s’y préparer. Mais cela va trop loin, puisqu’ils viennent de prévenir Eliesse Ben Seghir, le joueur monégasque, de son obtention du titre pour l’année 2031.
Le Ballon d’Or France Football est sûrement la plus haute distinction individuelle dans le sport collectif qu’est le football. Attribué une fois par an, ce titre revient au meilleur joueur de la saison écoulée, en prenant en compte les statistiques individuelles en premier lieu, et les titres obtenus par le club ou le pays qu’ils représentent. Longtemps dominé par le duo Messi - CR7, le suspense est redevenu entier ces dernières années… enfin, c’est ce qu’on pensait.
En effet, depuis quelques saisons, France Football a pris l’initiative de prévenir le gagnant du Ballon d’Or en avance, alors qu’historiquement, la surprise était totale jusqu’à l’ouverture de l’enveloppe contenant le nom du vainqueur devant les 30 nominés conviés à la soirée de remise du prix. Cette année par exemple, cette cérémonie qui se déroule le 28 octobre, devrait voir le madrilène Vinicius Jr remporter le Saint Graal. En effet, le joueur aurait été prévenu et l’information aurait fuitée. Même si cela gâche le suspense, il n’en reste pas moins compréhensible que le joueur soit averti au préalable, pour des questions d’organisation et de présence. Mais une nouvelle information vient quelque peu entacher le prestige de la distinction.
Depuis ce matin, nous connaissons le Ballon d’Or… de 2031. Malgré la clause de confidentialité imposée aux joueurs, c’en était trop pour le jeune monégasque. Eliesse Ben Seghir, dans une interview donnée à Téléfoot, annonce avoir été contacté par France Football pour lui annoncer son titre pour l’année 2031. Un scandale.
France Football, contacté par nos équipes, estime que « l’anticipation est notre meilleur allié » et que « un joueur averti en vaut deux » avant d’ajouter que « de toute façon tout a toujours été truqué, ça ne change rien ».
Cela a le mérite d’être clair.